ENCYCLOPEDIE -DE--LA--LANGUE -FRANCAISE
 
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ABEILLE

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LA

-VIE DE L'ABEILLE DOMESTIQUE

     

--LA GELEE ROYALE--



      LA GELEE ROYALE

Sur son origine, sa sécrétion, voir glandes hypopharyngiennes

C'est environ à partir du sixième jour qu'une ouvrière est capable de régurgiter la sécrétion glandulaire qui compose la gelée royale et qui auparavant descend par le pharynx et est stockée dans le jabot. Elle en distribue pendant environ les deux ou trois premiers jours de toutes les larves (Aeppler, 1922 ; Elser, 1929 ; Snodgrass 1956 ; Michener, 1974 ; Hrassnigg et Crailsheim, 1998), de 2 à 4 mg dans chaque cellule d'une future ouvrière, 200 à 400 dans celle de la future Reine. Dès le troisième jour, cette nourriture mérite vraiment son nom car elle n'est plus délivrée qu'aux larves royales pendant toute la période larvaire (McCleskey and Melampy, 1939), et c'est cette seule différence qui opère la distinction sexuelle de la larve femelle, indifférenciée au départ.

"Melliou et Chinou (2005) ont récemment mis en évidence dans la gelée royale de nombreuses molécules qu’on ne peut classer ni dans les sucres, ni dans les protéines, lipides, vitamines ou éléments minéraux. Elles auraient pourtant un rôle tant au niveau de l’individu (augmentation de l’appétence, facteur indispensable à un stade de développement de l’individu, précurseur d’hormones de croissance...) qu’au niveau social (phéromones inhibitrices modificatrices...). Son rôle serait donc plus complexe que celui d’un simple aliment !"

extrait de : http://www.cari.be/medias/pdf_ab.cie/113_clefspourlalimentation_1.pdf

La gelée royale est étudiée scientifiquement depuis la fin du XIXe siècle (voir tableau ci-dessous) et elle n'a pas encore révélé tous ses secrets. Elle tire sa composition biochimique surtout du pollen mais aussi du nectar ingérés par l'abeille. Sa qualité dépend de la qualité et de la quantité du pollen digéré par l'abeille, sa composition étant fortement corrélée aux espèces de plantes butinées par l'abeille (Bonomi et al. 1986). A l'état naturel, c'est une substance gélatineuse, d'une couleur blanc un peu jaunâtre, opaque et relativement acide (ph de 3,9 à 4,1); Sa teneur en acides totaux, déterminée par titrage* est très élevée (ph de 4 à 7 : Sauerwald 1997 ; Sauerwald et al.1998).

* TITRAGE (anglais : titration) : "La titrimétrie ou titrage est une technique de dosage utilisée en chimie analytique afin de déterminer la concentration d'une espèce chimique en solution (ou titre d'une solution).
La méthode de titrage la plus utilisée est la volumétrie ou titrage volumétrique. Elle consiste a utiliser une solution de concentration connue (appelée titrant [souvent hydroxyde de sodium (0,1 mol/l), NDE] afin de neutraliser une espèce contenue dans la solution inconnue.
Les titrages volumétriques les plus répandus sont les titrages acide-base : L'opérateur fait couler goutte à goutte un acide dans un volume déterminé de base. Ainsi, les réactifs réagissent mol à mol. Le titrage base-acide est aussi possible.
Le point de neutralisation est connu grâce a un indicateur coloré ajouté dans la solution inconnue (Cet indicateur change de couleur au moment de la neutralisation) ou grâce a une variation du potentiel ou du pH (mesure au moyen d'une électrode trempant dans la solution inconnue)."

extrait de : http://fr.wikipedia.org/wiki/Titrage

Il y a un véritable commerce attaché à la production de gelée royale, où la Chine est, sans conteste le leader, avec plusieurs dizaines de tonnes par an. Le pays pratique dans ce but une apiculture particulière autour du rendement de la gelée royale, avec des ruches contenant des dizaines de cellules royales (pour 150 à 200 mg de gelée royale par cellule). Si ce commerce fleurit, c'est aussi parce que les études sur la gelée royale, surtout en Asie, ont démontré ses bienfaits sur la santé, en particulier pour le rôle anti-bactérien et anti-cancérigène de l’acide 10-hydroxy-2-décénoïque (voir tableau de composition de la gelée royale, puis des contributions scientifiques, plus bas). Cependant, la gelée royale, produit vivant, est une substance qui réclame la plus grande fraîcheur pour restituer au mieux ses qualités, très vite dégradées par le vieillissement ou la température, par exemple. Sa collecte, son conditionnement et son acheminement réclament donc le plus grand soin et c'est ce qui explique sa chèreté.

Nous allons dresser maintenant un tableau de sa composition, basé sur les connaissances les plus actuelles, qui mettra aussi en valeur, dans les commentaires, les contributions scientifiques qui ont confirmé à ce jour en médecine les bienfaits thérapeutiques de telle ou telle action de la gelée royale, ce qui démontre scientifiquement que l'apithérapie, dans des applications diverses, est une thérapeutique sérieuse :

 

 
COMPOSITION DE LA GELÉE ROYALE -

 COMPOSE

  
TENEUR

MOYENNE

 COMMENTAIRES
 EAU  57 - 70 % x

PPROTEINES ----(dont acides aminés ou aminoacides et peptides :

9 - 18 %)

Les protéines sont une part importante de la gelée royale et très diverses (Takenaka et Echigo 1980, 1984). Elles contiennent un pourcentage élevé d'acides aminés essentiels (Lercker et al.1993, Pourtallier et al.1987; Karaali et al.1988; Schmitzova et al. 1998).

Il est de plus en plus prouvé que des molécules hautement actives dans leur action anti-microbienne ou anti-bactérienne et fongicide sont issues de ces protéines (Fujiwara 1990; Abd- Allah M.S, Mischref A, Ghazi I.M, 1995 ; Sauerwald 1997, Stocker 1999, Bengsch et al.2000), action déjà reconnue chez un grand nombre d'insectes ((Nissen-Meyer 1996)

 MRJP 1 ou Apalbumine-1

(MRPJ : Major Royal Jelly Protein)

 
Elles représentent 80 % des protéines de la gelée royale et sont de poids moléculaire élevé : 49 à 87 kDa (Takenaka 1984; Sauerwald 1997; Stocker 1999; Schmitzova et al. 1998; Simuth 2001).
MRJP1 représente 48 % des protéines royales et se retrouve dans des centres de mémoire de l'abeille adulte.
 MRJP 2 ou Apalbumine-2   x
 MRJP 3 ou Apalbumine-3   x
  MRJP 4 ou Apalbumine-4   x
  MRJP 5 ou Apalbumine-5   x
55-kDa glycoprotéine  
maintient une haute viabilité de cellules de foie de rat, (Kimura et al. 1996).
350 kDa glycoprotéine
  stimule la prolifération de monocytes humains (Kimura 1995).
 57-kDa x dégradée par métalloproteinase (Kamukara et al. 2002)

acides aminés libres (AAL)

dont acides carboxyliques libres

 mg/g de gelée royale

 Howe a déterminé 17 acides aminés standards et 5 non identifiés (Howe et al. 1985), certains liés aux protéines, d'autres libres. (AAL, en anglais : FAAs, free amino acids).

Les fractions d'acide aminés, de nucléotides et de vitamines dans la nourriture des larves jouent un rôle dans le développement des ouvrières et des reines (Rembold 1987).

 proline

 (2,4-5,4
-

 lysine*

0,6-2,2 
 

 glutamate

0,5-0,9
 

β-alanine

0,3-0,5 
 

 phénylalanine*

 0,2-0,6
 

 aspartate

 0,2-0,5
 

 sérine

 0,1-0,3
 
arginine, cystine, glycine (ou glycocolle), histidine, isoleucine*, leucine*, méthionine*, taurine, thréonine*, tryptophane*, tyrosine et valine*, néoptérine, acide aminobutyrique, etc.

* les huit acides aminés essentiels pour l'homme, qu'il ne peut synthétiser.

 traces
 

peptides
"L'électrophorèse bidimensionnelle (2-DE) et la spectrométrie de masse par ionisation électrospray (ESI-MS) appliquées aux pics actifs isolés par HPLC [voir plus bas, NDE] ont permis de mettre en évidence la présence de familles de petits peptides dans les fractions actives. L'analyse par MALDI-TOF-MS de la gelée royale a montré que la partie prépondérante des peptides et protéines de faible poids moléculaire de la gelée royale provient de la coupure protéolytique des protéines majeures de haut poids moléculaire. Les tests d’activité antibactérienne montrent que ce sont principalement les peptides courts qui sont biologiquement actifs. Ces peptides proviennent bien de la coupure protéolytique des protéines majeures de la gelée royale."
extrait de : http://deposit.ddb.de/cgi-bin/dokserv?idn=970780567&dok_
var=d1&dok_ext=pdf&filename=970780567.pdf

Action anti-bactérienne : XIAO, J; WANG, R; LI, S (1996)

 apisimine   

peptide de poids moléculaire 5540,4 a été retrouvé dans le cerveau de nourrices et de butineuses.
 royalisine   peptide de poids moléculaire 5523 Da, inhibiteur d'action bactérienne (Fujiwara 1990), en particulier les bactéries Gram-positives (2,3 kD, Jingwei 1996) et possède aussi une action fongicide (Bilikova et al. 2001).
  HYDRATES DE CARBONE
(SUCRES,)

glucose : 3,7 - 8,2
fructose : 2,3 - 6,9
saccharose : 0,1 - 2,1
maltose : 0 - 0,6
ribose, gentiobiose, sophorose, erlose, mélézitose, mélibiose, tréhalose, isomaltose, raffinose et autres FOS (fructo-oligo-saccharides) :
0 - traces
6,9 - 16 %
Ils sont connus comme faisant partie de la gelée royale depuis les recherches de Von Planta (1888-1889).
La composition en glucides était, il y a peu, déterminée par chromatographie en phase gazeuse (GC), qui nécessite une purification, une double dérivation et l'utilisation d'un standard interne, qui est plus adapté à la recherche qu'au contrôle de la qualité. Une méthode plus récente permet d'analyser plus aisément la présence des différents sucres de la gelée royale : glucose, fructose, saccharose, parfois maltose, c'est la chromatographie liquide à haute pression (HPLC)

Il a été montré que la gelée royale est plus riche en glucose et fructose que la gelée des ouvrières (Ascenot and Lensky 1976).

  LIPIDES (dont acides gras : organiques ou carboxyliques et stérols)
4 à 8 %
Depuis longtemps Von Planta avait trouvé que la gelée royale contenait plus de lipides que la gelée des ouvrières. Confirmation récente en a été faite, spécialement pour les acides gras (Lercker et al. 1984).
On a découvert 31 acides gras et 7 stérols (Lercker et al. 1982).

 

acides organiques ou carboxyliques
1,4 à 6 % des lipides (Kim et al. 1980; Bloodworth et al. 1995) dont :

a) 10-hydroxy- décénoïque (10-HDA)
b) 8-hydroxyoctanoïque (8-HOAA)
c) 3-hydroxydécanoïque (3-HDAA),
d) dextrorotatory isomer of 3,10-dihydroxydecanoic acid.
e) E)-9-oxodécène-2-oïque (ODA)
f)9-hydroxy- décénoïque (9-HDA)
g) 24-méthylènecholestérol
 
Le 10-hydroxy- décénoïque (10-HDA) a longtemps été considéré comme unique facteur d'activité antibactérienne (Barker 1959), mais des protéines y contribueraient aussi ((Fujiwara 1990 ; Sauerwald
1997 ; Stocker 1999; Sauerwald et al. 1998). Cet acide représente en moyenne 50 % des acides gras de la gelée royale.
 
Treize acides carboxyliques entreraient dans la composition de la gelée royale Takenaka (1987).
phénols, stérols
~ 0,3 % des lipides, dont :

- cholestérol
-stigmastérol
- 24-méthylènecholestérol
- stigmastanol
- testostérone

 

 VITAMINES

 mg/g
 
 B1 (Thiamine )

  1.5 - 7.4
 

B6 (Pyridoxine)

2.2 - 10.2 
 

B5  (Acide pantothénique)

65 - 200 
 

B3 ou PP (Niacine, nicotinamide ou acide nicotinique)

 91 - 149
 

 B2 (Riboflavine)

 5 - 25
 

 Acétylcholine

 467 - 1113
 

 C

 traces
 

 B8 ou  H (Biotine)

 0,9 - 3,7
 

 B7 (Inositol, ménoinositol)

 78 - 150
 (Helleu,1956)

 B9 (Acide folique)

  0,16 - 0,50
 

 B12 (cyanocobalamine)
   

 Bioptérine
   (Butenandt et Rembold, 1958)

 SELS MINÉRAUX

~ 1 - 2 %
 
potassium, sodium, calcium, phosphore magnésium, fer, zinc, soufre, cobalt, chromium, bismuth, cuivre, or, manganèse, silicium, nickel    


On trouvera ci-après, en plus de ceux mentionnés dans le tableau ci-dessus, les travaux scientifiques majeurs sur les actions thérapeutiques connues de la gelée royale. En face des actions énumérées, les chiffres entre parenthèses correspondent aux numéros attribués aux contributions, citées plus bas :

 
"· Antimicrobien, antiviral et fongicide : 1, 13, 48, 57,
58, 71, 101, 103, 110, 125, 129
· Anti-cancérigène : 37, 39, 88, 113, 115, 116
· La gelée royale et l’acide 10-hydroxy-2-décénoïque en
particulier influencent la régulation de la glycémie et
de la pression sanguine : 86
· Augmentation de la croissance, de l’activité motrice,
de l’activité respiratoire après injection de gelée royale
chez les souris. Diminution de la prostate et des testicules,
augmentation du taux d’hormones de la thyroxine
et de la cortisone, effet tranquillisant : 31
· Immuno-modulateur et immuno-stimulant dans des essais
sur les animaux et sur les cellules : 5, 70, 84, 85, 111, 122,
124, 127, 128
· Effet protecteur sur les parois des vaisseaux sanguins
33, 93, 105
· Abaisse la pression sanguine : 12, 108
· Protège contre le rayonnement : 51, 90, 120
· Anti-inflammatoire dans des cultures de cellules : 65
· Réduit le stress chez les rats : 61
· Active les facultés du système nerveux central : 52, 69
· Prolonge la vie des rats de laboratoire : 62

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sources images :

- http://www.db-alp.admin.ch/de/publikationen/docs/pub_BogdanovS_2006_16291.pdf
- http://www.apitherapie.ch/files/file/ALPforum41f.pdf